L'Information Jeunesse en Hauts-de-France

Une consommation inquiétante chez les moins de 35 ans

Selon une enquête Ipsos menée pour la Fondation VINCI Autoroutes, un jeune de moins de 35 ans sur dix a déjà consommé du protoxyde d’azote lors d’une soirée entre amis. Plus préoccupant encore, un sur deux en aurait pris en conduisant.

Ce phénomène, en forte hausse, témoigne d’une faible conscience des risques : 10 % des 16-24 ans estiment qu’il n’est pas dangereux de consommer du protoxyde d’azote au volant.

Des effets méconnus mais redoutables

Inhalé pour ses effets euphorisants, le protoxyde d’azote peut provoquer des vertiges, des pertes de connaissance, des troubles de la vision et de la coordination, voire des « trous noirs ».

En cas de consommation importante (prise massive ou régulière), il peut entraîner des complications neurologiques graves (troubles moteurs, perte d’équilibre, voire paralysie), des accidents vasculaires ou encore des troubles psychiatriques.
Ces risques sont d’autant plus importants lorsque le protoxyde d'azote est associé à l’alcool ou à d’autres substances.

Une campagne choc : « Protoxyde d’azote, rien d’hilarant »

Pour interpeller le public, la Fondation VINCI Autoroutes diffuse un clip percutant de 50 secondes intitulé « Protoxyde d’azote : rien d’hilarant ». On y découvre trois jeunes en plein fou rire avant que la scène ne révèle les conséquences tragiques de leur geste.




Cette vidéo relayée sur les réseaux sociaux et sur internet est actuellement déclinée sur des affiches sur les aires d’autoroute du réseau VINCI.
Le message est clair : ce gaz n’a rien d’amusant et peut coûter la vie.


Pour aller plus loin

• La brochure d'information sur les risques majeurs de l'usage du protoxyde d'azote pour la santé et la vie sociale réalisée par les ARS
• Site internet Drogues Info Service
• Site internet Parlons Proto