Même si le marché de l’art se porte bien, il n’est pas facile de s’y faire une place, c’est un milieu assez fermé fonctionnant surtout par réseaux. Expertise, conseil et vente sont les grandes facettes de ces métiers.
Les acteurs du marché de l’art doivent savoir tout faire : prospecter, inventorier, estimer, organiser, négocier, communiquer, exporter.
Pour exercer, la passion pour l’art ne suffit malheureusement pas, il est également nécessaire d’avoir de solides connaissances en matière d’histoire de l’art et de droit, un bon carnet d’adresses, la maîtrise des langues étrangères et du flair.
Seule la profession de commissaire-priseur exige une formation spécifique. Pour les autres métiers, aucun diplôme n’est demandé, simplement conseillé (formation universitaire en droit, histoire de l’art…, École du Louvre).
Il s’occupe de l’expertise des biens, organise la vente et fait monter les enchères. Il existe deux statuts de commissaire-priseur :
• le commissaire-priseur judiciaire est un officier ministériel, seul habilité à s’occuper des ventes judiciaires (liquidation d’une société, saisie, faillite, succession, etc.…) . Voir le dossier « Les métiers du droit ».
• le commissaire-priseur qui a la charge des ventes volontaires d’objets ou de meubles appartenant à des particuliers, travaille au sein de sociétés commerciales (ventes volontaires) agréées par le Conseil des ventes.
Pour exercer la profession de commissaire-priseur, le candidat doit être titulaire d’un diplôme national en droit et d’un diplôme national en histoire de l’art (ou arts appliqués ou archéologie ou arts-plastiques), tous deux de niveau licence (bac + 3), et réussir l’examen d’accès au stage de commissaire-priseur, et celui du stage proprement dit, finalisé par « le certificat de bon accomplissement du stage » permettant de diriger des ventes volontaires.
Pour les ventes judiciaires et donc pouvoir être nommé commissaire-priseur judiciaire, il faut réussir un examen supplémentaire, dit «d’aptitude judiciaire» qui comporte trois épreuves orales de 30 minutes.https://commissaires-priseurs.org/
À noter : à partir de juillet 2022, les métiers de commissaire-priseur judiciaire et d'huissier de justice fusionnent pour créer la profession de commissaire de justice.
Il estime, authentifie les objets, il travaille pour les commissaires priseurs, les tribunaux, les particuliers... Diplômes universitaires en droit + histoire de l’art ; diplôme de l’École du Louvre ; formation spécialisée en histoire de l’art, en négoce ou marché de l’art.
Il doit avoir du flair, il découvre et expose des artistes. Diplôme universitaire en droit et histoire de l'art ; diplôme de l'École du Louvre.
Il joue le rôle d’intermédiaire et de négociateur entre les acheteurs à la recherche d’une pièce et les vendeurs.
Diplômes universitaires en droit + histoire de l'art ; diplôme de l'École du Louvre ; formations spécialisées en histoire de l'art, en négoce ou marché de l'art.
À Paris, ce sont un peu plus de 200 bouquinistes qui travaillent sur les quais de la Seine, ils offrent aux promeneurs et aux passionnés, des kilomètres de lecture !
Infos sur www.paris.fr rubrique «professionnels »
En Province, généralement les bouquinistes travaillent sur les marchés, les vide greniers, les salons, certains détiennent une boutique, d’autres encore vendent sur Internet.
Comme son nom l’indique, est spécialisé dans les livres rares, anciens ou dans une certaine catégorie comme la bande dessinée ou le policier. Aucune formation spéciale, une bonne culture générale, la recherche, l’expérience.
La rémunération pour tous ces métiers est très variable.
Vous pouvez retrouver les organismes préparant ces formations dans nos fiches liées correspondantes ci-dessous.